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20.1.2023

4.3.2023

Nick Brandt

THE DAY MAY BREAK: CHAPITRE 2

Nick Brandt

L'artiste britannique engagé revient à la galerie Polka avec le deuxième chapitre de sa série mondiale “The Day May Break”.

Nick Brandt s'est rendu en Bolivie pour photographier des hommes et des animaux victimes des conséquences du réchauffement climatique. Le premier chapitre, visible il y a un an à la galerie Polka, présentait des portraits d’animaux et d’hommes impactés par des désastres climatiques en Afrique. Réalisées en 2020, ces photographies avaient été prises dans 5 sanctuaires, refuges et réserves sauvages du Zimbabwe et du Kenya.

les tirages

Jame with People in Fog, Bolivia, 2022
Florentino & Apthapi, Bolivia, 2022
Zhancarla & Zosa, Bolivia, 2022Marisol & Luca, Bolivia, 2022.
Juana & Hernak, Bolivia, 2022
Pimienta & People in Fog, Bolivia, 2022
Zhancarla & Zosa, Bolivia, 2022
Juana & Tarkus, Bolivia, 2022
Samuel, Adolfo & Taika, Bolivia, 2022
Lucio & Chascas, Bolivia, 2022
Luis & Hernak I, Bolivia, 2022
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Pour le deuxième chapitre de The Day May Break, l’artiste britannique s’est rendu en Bolivie au printemps 2022. Cela faisait plus de vingt ans que le photographe n’avait pas travaillé en dehors de l’Afrique. Comme pour le premier volet, les hommes, femmes et enfants qui ont accepté d’être photographiés ont tous subi des drames liés aux conséquences du changement climatique. Épisodes de sécheresse extrême, inondations dévastatrices… leurs habitations et leurs vies ont été en partie détruites. Les animaux, eux, viennent du Senda Verde Animal Sanctuary, un refuge situé dans la région de Yungas qui recueillent et sauvent ces derniers, victimes de la destruction de leur habitat naturel ou du trafic d’espèces sauvages.

L’expression la plus appropriée serait peut-être l’effondrement du climat, car cette crise a un impact négatif sur chaque créature vivante de la planète.

Ces animaux ont tous l’habitude de la présence humaine, ce qui permet de réaliser ces mises en scène. Malheureusement, ils ne pourront jamais réintégrer leur habitat naturel. Les couples animaux – humains sont plongés dans une brume dense, symbole de la disparition progressive de la nature. Ce brouillard, créé à l’aide de machine à fumée, évoque aussi les feux de forêt, de plus en plus courants, qui dévastent notre planète.

“En dépit de leur perte, ces personnes et ces animaux sont des survivants. C’est là où réside tout de même l’espoir”

Inondations, feux de forêt, sécheresses… Certaines personnes qui ont accepté de poser ont tout perdu. Les espèces animales, elles, sont quasiment toutes en danger d’extinction à cause du trafic illégal de leur chair et de la destruction de leur habitat naturel.

En début d’année 2023, Nick Brandt poursuivra ce travail au long cours pour un chapitre 3 dans le Pacifique Sud cette fois.