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16.9.2022

29.10.2022

Andy Summers

HARMONICS OF THE NIGHT

Andy Summers

La galerie Polka est heureuse d’annoncer sa première collaboration avec le photographe et guitariste anglais Andy Summers.

Né en 1942 à Blackpool, au nord-est de Manchester, Andy Summers a fait partie du groupe de rock The Police avec Sting et Stewart Copeland. Mais la photographie tient une place dans sa vie depuis toujours. « Enfant, il y avait à la maison deux grosses valises bourrées de photos qui me fascinaient, se rappelle-t-il. Des petites, en noir et blanc, avec leurs bordures découpées, des portraits de gens disparus... » Adolescent, il gagne son argent de poche en tant que photographe de plage. Mais cela n’a pas duré. « Je ne voulais qu’une chose : être un musicien. Je ne pensais qu’à ça. C’était une obsession. »

les tirages

Honey Trap, Los Angeles, 1984
Turning Man, Times Square New-York, 2004
Autoportrait d’Andy Summers, Houston Etat-Unis,1981
Fans, Détroit Etat-Unis, 1983
Los Angeles, Etats-Unis,1984
Corridor, Oslo,Norvège,1983
Pékin, Chine, 2014
Selfie on the Bund, Shangai, Chine, 2014
Séville, Espagne, 2018
Yo-Yo, Danian, Chine, 2014
Untitled, Tokyo 1982
Game, Tokyo 2008
Untitled, Paris 1983
Untitled, Paris 1983
Untitled, Marseille, France 2008
Ladyboy, Koh Samui, Thailand 2005
Bar Seville, Seville, Spain 2003
Two Smokers, China 2016
Naxi Orchestra, Li Jiang, China, 2013
Bulerias, Seville, Spain 2018
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C’est à l’occasion d’une tournée de The Police, en 1979, qu’il reprend ses appareils. Sans formation, l’autodidacte apprend en regardant des milliers d’images : celles d’Henri Cartier-Bresson, de Robert Frank, de Gary Winogrand... Depuis quarante ans et au gré de ses voyages, Andy Summers conjugue ses deux passions, la musique et la photographie, avec la même exigence. La qualité musicale d’une image reste sa seule boussole pour juger la justesse : faire une bonne photographie, c’est comme jouer sans fausse note.

Depuis quatre décennies Andy Summers a construit une œuvre qui n’a rien de celle d’un amateur.

Andy Summers immortalise dans un premier temps sa vie de rock star. Une partie des photographies de l’exposition « Harmonics of the Night » montre l’énergie délirante des spectateurs, les villes animées au programme de la tournée, la vie du groupe et ses excursions nocturnes… Andy Summers nous fait entrer sur scène et dans les coulisses du groupe, monter à bord du bus lors des trajets entre deux concerts, et profiter des moments de répit entre les shows. « Faire partie d’un groupe, c’est vivre comme dans un sous-marin », raconte-t-il aujourd’hui. La photographie lui apporte un nouveau souffle.

« Enfant, il y avait à la maison deux grosses valises bourrées de photos qui me fascinaient, se rappelle-t-il. Des petites, en noir et blanc, avec leurs bordures découpées, des portraits de gens disparus... »

Ses images ont écrit la légende de The Police, mais Andy Summers photographie aussi pour lui-même. Instantanés de road trips au milieu de déserts américains, clichés de chambres d’hôtels aux lits défaits, de corps de filles nues, effondrées près d’une guitare, de reliefs de bringues au petit matin, de fans en délire... Pour l’exposition de la galerie Polka, l’artiste interdisciplinaire nous embarque de l’Altiplano bolivien aux ruelles étroites de Tokyo. Avec un œil aiguisé pour les détails surréalistes, il capture des moments magiques qui se fondent dans la nuit ou disparaissent en un clin d'œil. Summers élabore un journal visuel dense, entre compositions minimalistes et récits exacerbés en noir et blanc.